C'est la phrase qui risque de transformer votre chiot en cauchemar sur pattes. La socialisation n'est pas une fête permanente.
Croiser 100 personnes en 100 jours ? C'est le meilleur moyen de saturer son cerveau. Vous lui apprenez que le monde est un parc d'attractions épuisant.
À force de tout voir comme un jeu, il finit par tirer dès qu'il aperçoit un congénère devant le Monoprix. C'est le premier pas vers la réactivité.
La vraie socialisation, c'est l'indifférence. Votre chien doit pouvoir ignorer un pigeon ou un serveur de café sans même sourciller.
Il fixe un cycliste puis vous regarde ? C'est le moment ! Dites « Oui ! » et donnez une friandise. Il a choisi de se détacher du stimulus.
Oubliez les parcs canins. Allez là où il y a du mouvement, restez à distance, et observez sans interagir. C'est ici que l'éducation commence.
S'il aboie ou s'agite, vous êtes trop près. Reculez jusqu'à ce qu'il puisse à nouveau vous écouter. Travaillez toujours « sous le seuil ».
En France, tout le monde veut toucher. Dites fermement : « Désolé, il travaille ». C'est votre rôle de protéger sa bulle de concentration.
Attendre le pain est l'exercice ultime. Rester calme pendant que les clients défilent vaut dix séances au club canin.
Grilles de métro, bruits de bus, parapluies... Montrez-lui que l'inconnu est juste un décor de fond, pas une menace ni un jouet.
Dix minutes en ville valent deux heures de forêt. Surveillez les signes de stress : si le cerveau sature, rentrez vite vous reposer.
Socialiser, ce n'est pas forcer le contact, c'est offrir la liberté de ne pas réagir. Un chien neutre est un chien que l'on emmène partout avec fierté.
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