En montagne ou à Genève, un mauvais réglage détruit sa démarche naturelle. Vérifiez l'ajustement avant votre prochaine sortie.
Contrairement à vous, votre chien n'a pas de clavicule. Ses épaules ne tiennent que par les muscles. Toute pression latérale est un frein douloureux.
Les sangles horizontales barrent l'épaule. À chaque pas, l'os bute contre le tissu. Imaginez marcher avec les genoux ligotés.
Le harnais en Y dégage totalement la pointe de l'épaule. C'est le standard indispensable pour les randonnées actives dans nos Alpes.
Palpez l'os pointu au centre du poitrail. L'encolure doit se poser juste au-dessus. Trop haut ? Il s'étouffe. Trop bas ? Il boite.
Glissez deux doigts entre la sangle et les côtes. C'est la marge vitale pour qu'il puisse respirer à plein poumons lors d'un dénivelé en Valais.
La sangle doit être à 3-8 cm du coude. Trop proche, et c'est l'irritation assurée après une heure de marche vers un lac de montagne.
Votre chien recule et s'extrait ? Pour les lévriers ou les chiens craintifs, le 3ème point d'attache à la taille est une sécurité vitale.
Si votre compagnon arrondit le dos ou marche 'en crabe', son équipement le force à compenser une douleur. Observez sa ligne de dos.
Musculature d'été ou pelage d'hiver ? Sa morphologie évolue. Vérifiez l'ajustement avant chaque grande randonnée dominicale.
Une gêne persistante ? Un ostéopathe canin peut déceler un blocage caché que le harnais ne fait qu'aggraver. Ne l'ignorez pas.
Un bon harnais n'est pas un outil de contrôle, c'est une prothèse de mouvement. Bien réglé, il s'efface pour laisser place au pur plaisir de la marche.
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