En Suisse, on pense que socialiser veut dire « saluer ». C'est le chemin direct vers un chien réactif et ingérable en ville.
Vouloir lui faire rencontrer tout le monde avant 16 semaines sature son système. Vous apprenez à votre chiot que l'excitation est l'unique réponse possible.
La vraie socialisation, c'est l'ignorance. Votre chien doit voir le monde comme un simple décor, pas comme une invitation au jeu permanent.
Il doit voir sans toucher. En Suisse, pouvoir rester calme au pied en terrasse est bien plus précieux qu'une envie frénétique de jouer.
Ce que vous voyez comme de la joie est souvent un pic de cortisol. Un chien qui « doit » saluer tout le monde vit en hyper-vigilance constante.
Trouvez son seuil. S'il tire ou aboie, vous êtes trop près. Reculez jusqu'à ce qu'il puisse à nouveau vous écouter sereinement.
Marquez l'instant où il voit une distraction. S'il se retourne vers vous, récompensez-le. La distraction devient le signal de votre complicité.
Pour les rues denses de Zurich, il faut du lourd. Utilisez des dés de fromage d'alpage ou de la viande séchée de qualité pour garder son focus.
« Non, il est en entraînement. » Protéger la bulle de votre chiot est votre devoir pour qu'il se sente en sécurité avec vous.
Utilisez un tapis de transport pour définir sa zone de repos. C'est son refuge où personne n'a le droit de venir le déranger.
Ne corrigez pas la fatigue. Si votre chiot n'y arrive plus, terminez la session. Le calme ne s'impose pas par la force, il s'apprend par le repos.
Ce n'est pas apprendre à aimer tout le monde. C'est apprendre que le monde est un décor sans importance. C'est ainsi que l'on forge un chien suisse parfait.
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