Ce n'est pas de la méchanceté, c'est de la frustration. Votre méthode de socialisation pourrait être le problème.
On vous a dit qu'il devait aimer tout le monde? C'est faux. Le forcer à saluer chaque passant au parc crée un chien incapable de gérer ses émotions.
S'il joue avec tous les chiens croisés, il croira que c'est un droit. Résultat? Il fera une crise au Tim Hortons s'il ne peut pas aller voir l'autre chien.
La vraie socialisation, c'est l'indifférence. Votre chien doit voir le monde comme un décor de fond, pas comme un buffet de jeux permanent.
Trouvez la distance où il vous écoute encore. S'il fixe intensément ou refuse sa gâterie, vous êtes trop proche. Reculez de quelques pas immédiatement.
L'hiver québécois est dur? Utilisez les centres de rénovation comme Canadian Tire. C'est l'endroit idéal pour pratiquer le calme au chaud parmi les bruits.
Un chien passe? Marquez le moment (« Oui! ») et donnez une récompense. Il apprendra que voir une distraction est le signal pour se concentrer sur vous.
Ne forcez pas son regard vers vous. Attendez qu'il choisisse de se détourner de la distraction. C'est ce choix conscient qui bâtit sa maturité.
Souffleuses bruyantes, gens en grosses parkas, skieurs... La neutralité face à ces stimuli typiques du Nord est essentielle pour vos marches hivernales.
« Désolé, il est en entraînement. » Protéger la bulle de votre chien est votre job. Ne laissez pas les inconnus briser votre travail de calme.
Léchage de babines, bâillements répétés? Votre chiot est saturé. Terminez sur une note positive et rentrez à la maison avant l'explosion.
La compétence la plus rare? S'asseoir sur un banc et regarder le monde passer. C'est le test ultime de votre entraînement à la neutralité.
Ce n'est pas un marathon de rencontres, c'est une leçon de résilience. Un chien neutre est un chien que vous pouvez amener partout, sans stress.