Par instinct, les chiens et chats cachent leur inconfort. Apprenez à voir l'invisible avant qu'une petite bosse ne devienne une urgence à 2000 $.
Que vous soyez à Montréal ou en région, instaurer une routine tactile est vital. Un examen de 5 minutes chaque semaine permet de détecter les anomalies bien avant les premiers symptômes visibles.
L'air sec de nos hivers canadiens peut irriter, mais une opacité ou une odeur de levure dans l'oreille n'est jamais normale. Cherchez la clarté et l'absence de rougeur.
Soulevez la lèvre : pressez la gencive. Elle doit redevenir rose instantanément. Un retour lent au rose indique une déshydratation ou un problème circulatoire sérieux.
Peignez le pelage avec vos doigts jusqu'à la peau. Cherchez des masses, des kystes ou des zones de chaleur inhabituelle, surtout sous les aisselles.
Au Québec, le sel et la glace sont brutaux. Inspectez les coussinets : des gerçures ou des brûlures chimiques obligent l'animal à se lécher excessivement par douleur.
Pressez doucement l'abdomen. Un animal qui durcit ses muscles ou qui gémit exprime une douleur interne. Un ventre sain doit rester détendu sous vos doigts.
Manipulez chaque patte. Les craquements ou la raideur lors des grands froids ne sont pas une fatalité liée à l'âge, mais souvent un signe d'arthrose traitable.
Vérifiez sous la mâchoire et derrière les genoux. Si vous sentez des balles de golf plutôt que des petites fèves, c'est le signe d'une infection qui combat fort.
Pendant qu'il dort, comptez les respirations. Entre 15 et 30 par minute est la norme. Une accélération est souvent le premier signal d'une fatigue cardiaque.
Si votre compagnon est anxieux, utilisez du foie séché ou du beurre d'arachide. L'examen doit devenir le moment le plus payant de sa semaine.
Devenir l'expert de l'anatomie normale de votre animal est son meilleur bouclier. Détecter tôt, c'est choisir de soigner plutôt que de subir l'urgence.
Obtenez la liste de vérification complète et apprenez à noter chaque détail pour votre vétérinaire.