Une caresse de trop et c'est le drame. Ce n'est pas de la méchanceté, c'est de la biochimie pure.
Imaginez un seau. Chaque stress (le facteur, un klaxon sur la 40) ajoute de l'eau. Quand il est plein, la moindre petite goutte fait tout déborder.
L'adrénaline part vite, mais le cortisol peut mettre jusqu'à 72 heures à s'évacuer. Le stress de lundi pèse encore sur votre chien le mercredi.
Une visite excitante chez Canadian Tire remplit le seau autant qu'une peur. Pour le cerveau de Fido, trop de plaisir devient une surcharge.
Au Québec, le sel de déglaçage brûle les pattes. Cette douleur sourde gruge la patience de votre compagnon tout l'hiver, goutte à goutte.
Se lécher les babines, bâiller sans fatigue ou détourner le regard. Ce sont des alertes : le seau est déjà rempli à 90 %.
Des oreilles qui pivotent au moindre bruit de souffleuse ? Votre animal ne se repose plus, il scanne le danger en mode survie.
Surcharge détectée ? Annulez la visite chez Mondou. Visez 72h de calme plat pour laisser son corps évacuer les hormones de stress.
Mâcher et renifler libère des endorphines. Un tapis de léchage calme le cerveau plus vite qu'une longue marche au parc à chiens.
Gronder un animal qui craque, c'est ajouter de l'huile sur le feu. Ça lui confirme que son environnement est réellement menaçant.
Après un incident, le retour au calme prend des jours. Respectez ce rythme pour éviter que le cycle de réactivité ne recommence.
Votre animal n'est pas devenu « méchant ». Il est simplement saturé par son environnement. Devenez le gardien de son seau pour sa sécurité.
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