Ce n'est pas de l'entêtement, c'est un problème de communication. Découvrez comment enfin vous faire comprendre.
Votre chien est un communiquant visuel. S'il y a un conflit entre votre geste et votre parole, il choisira systématiquement votre corps.
Un simple tressaillement peut le perdre. Vos gestes doivent être francs et se détacher nettement de votre posture de repos habituelle.
En balade dans les Fagnes, vos gants modifient la forme de votre main. Pour lui, c'est un tout nouveau signal qu'il ne connaît pas encore.
« Assis » et « Ici » se terminent par le même son. Dans le bruit de Bruxelles, il se trompera. Privilégiez les consonnes percutantes comme K, T ou S.
Pour introduire un nouveau mot, dites-le TOUJOURS avant le geste. Si vous faites les deux en même temps, votre voix devient un simple bruit de fond.
Vous écoute-t-il si vous êtes de dos ou assis ? S'il ne répond qu'en face de vous, il n'a pas appris le mot, mais juste une image globale.
Si vous avez crié « Viens » dix fois sans succès, le mot est brûlé. Repartez de zéro avec un nouveau terme comme « Rappel » ou « Touch ».
Répéter un ordre apprend à votre chien qu'il peut ignorer les neuf premiers. Un seul signal suffit s'il est bien construit.
Pour reconstruire un signal propre, utilisez une récompense irrésistible. Un cube de fromage de nos abbayes garantit une attention maximale.
Dites « Banane » au lieu d' « Assis ». S'il s'assoit, il ne vous écoute pas, il devine. Travaillez la discrimination pour une écoute réelle.
Ce n'est pas une question de force, mais de clarté. En purifiant vos signaux, vous transformez l'obéissance en un dialogue fluide et complice.
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